Qui Suis-je ?
On a rarement l’occasion de parler de soi, c’est un peu ce que font les gens qui viennent me voir. Je peux donc, dans une certaine mesure, le faire à mon tour, pour présenter mon parcours. Ce n’est probablement pas très intéressant pour le lecteur, mais je m’y livre comme un exercice.
Je m’appelle Philippe Aïm,
Je suis né à Lyon il y a un peu plus de 40 ans.
Je travaille à Paris et à Nancy. Je suis psychiatre et psychothérapeute, j’aide des personnes depuis plus de 15 ans à trouver une voie pour apaiser leur souffrance psychique. C’est une vocation, une passion, mais aussi l’occasion d’apprendre sans cesse sur mes semblables. Et apprendre est probablement une des choses que je préfère faire, ainsi que transmettre l’apprentissage et enseigner.
Je suis donc aussi formateur : j’apprends à d’autres soignants à pratiquer l’hypnose et la thérapie au sein de mon institut de formation « UTHyL ».
J’aime aussi transmettre au plus grand nombre, pas qu’aux professionnels, alors j’écris un peu, et je communique au travers des réseaux sociaux
Je suis père de trois enfants. Ce n’est pas toujours simple, mais c’est une grande source d’apprentissages, de joie et de sens.
J’ai passé les 25 premières années de ma vie à Lyon. J’étais plutôt bon élève, on me conseillait de faire « une prépa », de devenir « ingénieur » ou d’autres métiers scientifiques. Mais, bien que j’aimais vraiment la physique, je me voyais plutôt travailler avec des gens et des mots qu’avec des équations mathématiques.
J’ai fait mes études de médecine à la faculté de Lyon Grange-Blanche. J’ai aimé ces années d’études et quasiment tous les stages que j’y ai fait. J’ai aimé toute la médecine, mais j’ai vraiment su que je voulais faire ce métier en stage de psychiatrie, à l’hôpital du Vinatier dans le service de l’inimitable Dr Mortelier, dont le travail donnait, l’air de rien, de vraies leçons d’éthique à ceux qui l’observaient.
Le concours de l’internat m’a emmené en Lorraine, à Metz puis à Nancy. Je vivrai 10 ans dans cette région que j’adopte, devenant un Lorrain de cœur, j’y apprendrai les bases de mon métier, m’y marierai et y aurai mon premier enfant.
Durant mon internat, au détour d’un DU en 2007 je découvre l’hypnose que j’ai la chance de découvrir notamment auprès du regretté François Roustang. Cette découverte est un véritable « coup de pied dans ma fourmilière » qui change complètement ma pratique, l’approche des patients. Je découvre la pratique et les grands noms de l’hypnose : Erickson, Rossi et les autres.
La baffe sur l’autre joue viendra dans ce même D.U. lors d’une intervention d’un autre de mes « maîtres » le Dr Julien Betbèze, qui met l’accent sur les liens entre l’hypnose et les thérapies brèves, dont je n’avais alors jamais entendu parler. Il les enseigne avec sa bande à l’institut Erickson de Nantes.
Et me voilà parti pour 3 années d’aller-retours, 4 fois par an, Nancy-Nantes. Ces enseignements vont changer ma pratique et ma vie.
Je deviens assistant au CHU et chef de clinique à la faculté de médecine, je dirige une unité, nous faisons un peu de recherche dans le service et je découvre à la faculté une vraie passion pour l’enseignement.
En plus de gérer une équipe s’occupant d’un service de 16 lit, j’y fais des consultations de thérapie, de la psychiatrie de liaison, de la sismothérapie, des consultations de CMP, de la supervision d’équipes, l’enseignement aux étudiants du service et la bibliographie, sans compter les activités de recherche et les nombreuses obligations institutionnelles d’un jeune universitaire à la fac et agent d’un grand hôpital public…le burn-out n’est pas loin !
Et ce d’autant qu’entre-temps j’ai vécu des bouleversements dans ma vie personnelle et que j’ai créé l’institut UTHyL, dans lequel je me suis mis à former (depuis maintenant 10 ans !) des soignants et thérapeutes à l’hypnose et aux thérapies brèves.
Je change de service et diminue (sans jamais les arrêter pour autant) mes activités universitaires. Je décide d’explorer d’autres horizons et je vais travailler pendant 2 ans en tant que psychiatre à la prison de Maxeville (la plus grande prison de Lorraine) et au CRIAVS (Centre de Ressources pour les Intervenants auprès d’Auteurs de Violence Sexuelle). Ces deux ans ont été riches d’apprentissages sur ces domaines terribles et complexes.
Et puis je m’installe en ville en 2015 dans la capitale. Dans le quartier opéra jusqu’en 2021 puis dans le 12ème arrondissement, entre Daumesnil et la Porte Dorée.
Quelques
Citations
Les citations qui nous marquent permettent de savoir beaucoup sur les principes et valeurs qui nous guident.
« La réalité n’est pas ce qui nous arrive, mais ce que nous faisons avec ce qui nous arrive. »
Aldous Huxley.
« Le meilleur moyen de se défendre est de ne pas imiter l’offenseur. »
Marc Aurèle
« Personne ne peut me faire me sentir inférieur sans mon consentement. »
Eleanor Roosevelt
« La chute n’est pas un échec. L’échec, c’est de rester là où on est tombé. »
Socrate
« Monsieur, dites-moi comment être une bonne mère ? »
« Faites comme vous voulez, de toute façon, vous n’y arriverez pas. »
Attribué à S. Freud
« Le premier qui a jeté une insulte à la place d’une pierre a fondé la civilisation »
S. Freud
« If we fond an argument, which satisfied the “why bad things happen to good people”, we would be reconciled with bad things happening to good people ! But because we have the question, and we don’t yet have the answer, we are not reconciled ! And therefore we fight, so that the bad things do not continue to happen to good people !”
Rav Lord Jonathan Sacks
« Il y a très peu de patients qui vont tirer bénéfice de l’empathie. (…)
Je l’ai appris à mes enfants: vous n’avez pas besoin d’empathie, vous pouvez aller mieux sans.
Ce que vous voulez c’est surtout un véritable respect. »
Milton Erickson.
« Apprenez à rire de vous-même… et vous rirez de choses qui font pleurer les autres ! »
Sid Caesar
« « If you have ennemies, you don’t have to respect what they’re saying. But at least respect their right to say it.. (…)When two ennemies are talking, they’re not figthing. They’re talking.They may be yelling or screaming… but at least they’re talking. It’s when we stop talking, that the ground becomes fertile for violence. So keep that conversation going. »
Daryl Davis
« Je vais te dire un truc que tu sais déjà. Le monde, c’est pas que du soleil et des arcs-en-ciel. C’est un endroit terrible avec des tempêtes, des épreuves, et, aussi dur que tu sois, la vie te mettra à genoux, et te laissera comme ça en permanence si tu la laisses faire. Toi, moi, n’importe qui : personne ne frappe aussi fort que la vie !
« Mais ce qui compte, c’est pas la force des coups que tu donnes, c’est ceux que tu peux encaisser en continuant à avancer, ce que t’arrives à endurer en continuant à marcher la tête haute. C’est comme ça qu’on gagne ! »
Extrait du film Rocky Balboa
« La disposition d’une personne à sortir d’un état de souffrance est limitée par sa conception de ce qui est possible. »
Dan Short
« Les méthodes centrées sur la solution ne créent pas toujours de miracles.
Et on ne peut pas s’attendre naïvement à ce qu’elles créent des miracles.
Pratiquer la thérapie n’est pas si facile. »
Steve de Shazer
« Ce que nous faisons est une goutte d’eau dans l’océan mais si nous ne le faisions pas, cette goutte d’eau manquerait à l’océan.
Mère Teresa
« Si nous reconnaissons avoir atteint les limites de nos compétences, nous pourrons prendre le temps d’explorer le moyen de repousser ces limites »
Michael White
« Je suppose qu’il est tentant, si le seul outil que vous avez est un marteau, de considérer tout problème comme si c’était un clou. »
Abraham Maslow
« Nous piétinerons éternellement aux frontières de l’Inconnu, cherchant à comprendre ce qui restera toujours incompréhensible. Et c’est précisément cela qui fait de nous des hommes. »
Isaac Asimov
« Tout le monde peut rendre compliquées les choses simples, c’est banal.
La créativité, c’est rendre simple les choses compliquées. »
Charles Mingus
« There are so many things in human living that we should regard not as traumatic learning but as incomplete learning, unfinished learning. »
Milton H. Erickson
« On n’utilise pas l’hypnose comme un remède, mais comme un moyen de créer un contexte favorable pour apprendre. »
Milton H. Erickson
« Tenez vous droit, les épaules en arrière. »
Jordan Peterson
» – Ne l’oublie jamais, Harry, ce que dit la prophétie n’a de sens que parce que Voldemort lui en a donné un. Je te l’ai expliqué à la fin de l’année dernière. Voldemort t’a désigné comme son ennemi le plus dangereux – et c’est ainsi qu’il a véritablement fait de toi le plus grand danger qui le menace !
— Mais cela revient au même…
— Pas du tout ! coupa Dumbledore, qui semblait à présent irrité. Pointant l’index de sa main desséchée sur Harry, il poursuivit : — Tu accordes trop d’importance à la prophétie !
— Mais, balbutia Harry, vous m’avez dit vous-même que la prophétie signifie…
— Si Voldemort n’en avait jamais entendu parler, se serait-elle accomplie ?Aurait-elle eu un sens ? Bien sûr que non ! Crois-tu que chaque prophétie contenue dans la salle du ministère a été réalisée ?
— Mais, répéta Harry, décontenancé, l’année dernière, vous avez dit que l’un de nous deux devrait tuer l’autre…
— Harry, Harry, simplement parce que Voldemort a commis une grave erreur et a agi en fonction des paroles du professeur Trelawney ! S’il n’avait pas assassiné ton père, t’aurait-il inspiré un furieux désir de vengeance ? Bien sûr que non ! S’il n’avait pas obligé ta mère à mourir pour toi, t’aurait-il donné une protection magique qu’il ne pouvait pénétrer ? Bien sûr que non, Harry ! Tu ne comprends donc pas ? Voldemort s’est créé lui-même son pire ennemi comme le font toujours les tyrans partout dans le monde ! Sais-tu à quel point ces tyrans craignent les peuples qu’ils oppressent ? Chacun d’eux sait très bien qu’un jour, parmi ses nombreuses victimes, il y en aura forcément une qui se lèvera et frappera à son tour ! Voldemort n’est pas différent ! Il a toujours guetté celui qui le défierait. Dès qu’il a connu la prophétie, il est aussitôt passé à l’action et le résultat, c’est que non seulement il a choisi l’homme le plus susceptible de le vaincre mais qu’il lui a également fourni les armes les plus mortelles qui soient !
— Mais…
— Il est essentiel que tu saches cela ! insista Dumbledore.
Il se leva et fit les cent pas dans la pièce, sa robe chatoyante virevoltant dans son sillage. Harry ne l’avait jamais vu aussi agité.
— En essayant de te tuer, Voldemort a distingué la personne remarquable qui est assise devant moi et lui a fourni les instruments pour mener à bien sa tâche ! C’est la faute de Voldemort si tu as été capable de lire dans ses pensées, de connaître ses ambitions, et même de comprendre le langage des serpents dans lequel il donne ses ordres. Pourtant, Harry, en dépit de ce privilège que tu as eu de pénétrer dans son monde (et que, soit dit en passant, n’importe quel Mangemort serait prêt à tuer pour posséder), tu n’as jamais été séduit par les forces du Mal, jamais, pas même l’espace d’une seconde, tu n’as manifesté le moindre désir de devenir l’un des partisans de Voldemort !
— Bien sûr que non ! s’exclama Harry, indigné. Il a tué ma mère et mon père !
— Bref, tu es protégé par ta capacité à aimer ! dit Dumbledore avec force. La seule protection qui soit efficace contre la séduction d’un pouvoir tel que celui de Voldemort ! Malgré toutes les tentations que tu as endurées, malgré toutes tes souffrances, tu as gardé un cœur pur, aussi pur que lorsque tu avais onze ans et que tu contemplais un miroir qui reflétait tes désirs les plus profonds ; tu n’y as vu alors que le moyen de lutter contre Lord Voldemort et non pas l’immortalité ou la richesse. Harry, sais-tu combien sont rares les sorciers capables de voir ce que tu as vu dans ce miroir ? Voldemort aurait dû savoir à qui il avait affaire, mais il en a été incapable ! À présent, il sait. Tu t’es glissé dans son esprit sans dommage pour toi-même mais lui ne peut te posséder sans subir une mortelle souffrance, comme il l’a découvert au ministère. Je ne pense pas qu’il en connaisse la raison, Harry, mais dans sa hâte de mutiler sa propre âme, il n’a jamais pris le temps de comprendre le pouvoir incomparable que possède une âme entière et sans tache.
— Mais, monsieur, répondit Harry, en faisant de louables efforts pour ne pas avoir l’air de le contredire. Tout ça revient à la même chose, non ? Je dois essayer de le tuer, sinon…
— Tu dois ? dit Dumbledore. Bien sûr que tu le dois ! Mais pas à cause de la prophétie ! Tu le dois parce que toi, toi-même, tu ne pourras vivre en paix tant que tu n’auras pas essayé ! Nous le savons tous les deux ! Imagine, s’il te plaît, rien qu’un instant, que tu n’aies jamais entendu la prophétie ! Quels seraient tes sentiments à l’égard de Voldemort, à présent ? Penses-y !
Harry regarda Dumbledore arpenter le bureau et réfléchit. Il songea à sa mère, à son père et à Sirius. Il songea à Cedric Diggory. Il songea à tous les terribles méfaits commis par Voldemort. Une flamme sembla alors jaillir dans sa poitrine et lui dessécher la gorge.
— Je voudrais qu’on le tue, dit Harry à voix basse. Et je voudrais m’en charger moi-même.
— Bien sûr que tu le voudrais ! s’écria Dumbledore. Vois-tu, la prophétie ne signifie pas que tu doives faire quelque chose ! Mais c’est elle qui a amené Lord Voldemort à te marquer comme son égal… Autrement dit, tu es libre de choisir ta voie, libre de tourner le dos à la prophétie ! Mais Voldemort, lui, continuera à s’y tenir. Il continuera à te traquer… Et donc, inévitablement…
— L’un de nous deux finira par tuer l’autre, acheva Harry.
Oui. Il comprenait enfin ce que Dumbledore avait essayé de lui expliquer. C’était, pensa-t-il, la différence entre être traîné dans l’arène pour livrer un combat à mort et entrer dans cette même arène la tête haute. Certains diraient peut-être qu’entre les deux voies, le choix était limité, mais Dumbledore savait – « et moi aussi, songea Harry, avec un orgueil féroce, et mes parents aussi » – qu’on ne pouvait imaginer plus grande différence. «
Extrait d’Harry Potter T6 – Ch23
Egalement
Formateur
Par ailleurs je suis formateur en hypnose et thérapies brèves à l’institut UTHyL et je m’occupe d’une chaîne YouTube et d’un site de formation en ligne,
si c’est ce que vous cherchiez plutôt en venant ici, voici les liens: